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Hip Hop de Berne de Bleu.
Jedem Hip Hopper seinen Slang. Ein Brooklyner rappt auf Englisch, der Pariser in Banlieue-Français, der Berliner auf Nahost-Deutsch und der Schweizer eben im Dialekt. Gut so, denn schlechte Akzente und miese Texte wollen wir gar nicht erst hören. Nur: Wie übersetzrappt man bloss „Bitch, Cunt, & Dick“ in anständige, schweizerdeutsche Rapsprache? Am besten gar nicht und widmet sich anderen Textfeldern. Diese Disziplin beherrschen die Acts des Abends bestens. Zweimal Berndeutsch, mit Saymen einmal Senslerdeutsch. Ein Heimatabend.
À chaque rappeur son slang: Un gars de Brooklyn rappe en anglais, le Parisien en français de banlieue, le Berlinois en allemand moyen-oriental. Le Suisse utilise donc son dialecte. Tant mieux, car nous ne voulons guère entendre des accents faussés ni des textes médiocres. Ne reste: Comment traduire „Bitch, Cunt & Dick“ en bon langage Rap Suisse allemand? Mieux vaut ne pas s’y attarder pour mieux cultiver son propre champ. Les protagonistes de cette soirée maîtrisent pleinement cette discipline. Deux fois en Berndeutsch (dialecte bernois) et avec Saymen en Senslerdeutsch (dialecte singinois). Une soirée terroir.