ĴØ𝓢é ᎶᵒⓃzα𝐥ᵉⓏ, ᵒĹöⒻ ค𝔯Ňⓐl𝕕Ⓢ (ⓘ𝕄 ķ卂𝐔𝐅𝕝EᵘŤєℕ Žℍ)

Schwedisch by Accident

im Kaufleuten Zürich

Vorverkauf ab 14. November, 12.00h

Türöffnung: 19.00h
Konzert: 20.00h

Am Anfang des Erfolgs standen ein Coversong und ein Unterhaltungselektronikgigant/Plattenmulti, ein paar amerikanische Fernsehserien und eine Stimme wie ein Holzperlenspiel. Die Namen von Konzern und Serien lassen sich leicht nachschlagen - das Song-Original wird mit „Heartbeats“ der schwedischen Synthie-Avantgarde-Elektroniker „The Knife“ hier gern laut genannt. Man könnte andere One-Hit-Fernsehwerbemusikikonen bringen: Babylon Zoo? Stiltskin? In wenigen Wochen tausendfach gehört, danach zum Glück fast nie mehr, nicht einmal in Formatradios. Dieser Ansatz würde Josés Kompositionen aber nicht gerecht. Erstens hat er weitere Hochkaräter nachgeschoben, unscheinbar Glänzende, sie leuchten bis heute, zweitens fällt Substanz nicht vom Himmel, drittens weiss der Göteborger, wie man viele Songs für die Ewigkeit schreibt, viertens macht er aus einem Juwel ein Kleinod, und aus jedem Kleinod Gänsehaut. Josés Songschreiberkunst hat keine Halbwertszeit. José schleicht sich für ein Leben lang ein, auf Samtpfoten. Dazu braucht er nur eine Bühne, seine Gitarre und ab und zu ein bisschen Perkussion. Sein drittes Album erscheint erst im Februar. Erste Kostproben warten auf ein Publikum. Die Charismen der beiden Hauptakteure des Abends – González und Kaufleuten, Wärme und Substanz – werden sich vorzüglich verbinden.

Prélocation à partir du 14.novembre, 12.00h

Ouverture des portes: 19.00h Concert: 20.00h

Le succès commence avec une reprise et un géant de l’industrie du divertissement électronique, puis quelques séries de télé américaines et une voix féerique. Passons sur le nom de la multinationale et celui des séries, tout ça se trouve en ligne – mais évoquons quand même « Heartbeats », version originale de la reprise mentionnée venant d’un groupe suédois d’électronique d’avant-garde « The Knife ». Faisons le tour des révélations musicales du spot télévisé: Babylon Zoo? Stiltskin? Des morceaux entendus sans cesse durant quelques semaines et heureusement disparus ensuite, même du répertoire des stations radios formatées. Mais contexte ne rend pas justice aux compositions de José. Primo: parce qu’il a fait suivre d’autres chef-d’œuvres. Deuxio: parce que la substance musicale ne tombe pas du ciel. Tertio: cet homme de Göteborg sait écrire des morceaux brillants pour l’éternité. Et quarto: il sait transformer des joyaux en bijoux et des bijoux en chair de poule. L’art de l’écriture de José n’est pas une affaire de péremption. José se glisse sur ses pattes de velours dans la conscience phonétique pour la durée d’une vie. Pour cela, il lui suffit d’une scène et de sa guitare et de temps en temps d’un peu de percussion. Son troisième album ne sortira pas avant le mois de février. Les premières levées du voile sont prêtes pour le publique. Les charismes des deux acteurs de la soirée – Gonzalez et le Kaufleuten, chaleur et substance – se marieront exquisément.

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