ŘιČĦ𝔸R𝔡 ᗪαώŜ𝐎ℕ, 𝐦ⓔ𝐑𝐙

This is important, this is funny, this quiet, wild, screamy! Nothing important is important.

Wenn Richard Dawson Musik macht, entlädt sich seine Nylon String-Gitarre nicht etwa, sondern sie übergibt sich. Dawsons Musik ist wie dieser schlimme Unfall, bei dem man eigentlich nicht hinsehen will, es aber doch tun muss. Nun ist es so, dass uns das Unangenehme meist weiter bringt als das Angenehme, weshalb wir uns über das Fernbleiben von Wohlklang freuen. Der ist wohl sitzengeblieben, vielleicht auf der Toilette. Im Gegensatz dazu sind die feinen, cleveren Songs des Wahlberners Merz versöhnend, obwohl es auch ihm keineswegs an Experimentierfreudigkeit fehlt. Ein Abend mit zwei aussergewöhnlichen Künstlern und ihrer Dekonstruktion von Folk.

Quand Richard Dawson fait de la musique, sa guitare à cordes de nylon ne se décharge guère – non, elle gerbe carrément. La musique de Dawson est comme cet accident terrible dont les gens ne peuvent pas se détourner malgré eux. Et vu que le désagréable nous emmène souvent bien plus loin que l’agréable, nous nous réjouissons donc de l’absence de mélodies attirantes. Celles-ci ont été perdues en route. En opposition à cela, nous trouverons les compositions fines et intelligentes du bernois d’adoption Merz. Des morceaux réconfortants, bien que bourrés d’expérimentations. Une soirée avec deux artistes extraordinaires et leur manière de déconstruire la musique folk.

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