ώι𝐥ⓛⓘร ᵉ𝓐ⓡ𝓵 𝓫Ẹ𝓐ˡ
Future Blues for the devil with a lot of stories.
Willis Earl Beal ist ein Abbrecher: US-Army, Album-Deal nach zwei statt fünf Alben (als Labelkollege von Adele – sie ist heute noch bei XL Recordings), Europa-Tour. Unstet, immer wieder ohne festen Wohnsitz, Städtevagabund, aktuell vielleicht noch in Portland, ist er auch ein Aufsteher, macht die Not zur Tugend und legt in Gassenarbeit Flyer und Demos aus mit der Bitte, ihn zurückzurufen. Die Rückrufe kommen, grössere Aufmerksamkeit folgt. Von 2012 – 14 produziert er noch schnell vier Alben und 2 EP’s. „Start over“ singt er denn auch auf dem zweitletzten Song seines aktuellen Albums „Noctunes“, in dem er seine Schlaflosigkeit wegkomponiert: Sanfte Instrumentierung, flächige, wohltuende Synthies und sein warmes Organ führen zu spooky R’n’B, Ghostsoul, seinen sehr persönlichen Empfindungen. „I’m still holding on … I think I wanna start over“.
Willis Earl Beal est un homme de ruptures : Il a rompu avec l’armée américaine, il a terminé son contrat de disques après deux albums au lieu de cinq (chez XL Recordings, le label qui héberge Adele), il a annulé sa tournée européenne. Vagabond, sans domicile fixe parfois, parcourant les villes, en ce moment peut-être encore à Portland, il est aussi un homme qui se lève, qui distribue des dépliants et des démos dans la rue en demandant de le rappeler. Et les rappels se font, l’attention monte. De 2012 à 14, il produit en passant quatre albums et 2 EP. Ainsi, il chante « start over » sur l’avant-dernière chanson de son nouvel album « Noctunes » dans lequel il diabolise son insomnie: l’instrumentation douce, les synthés apaisants et la voix agréable donnent un r’n’b fantomatique, une soul de revenants, construit par des sentiments personnels. «I’m still holding on … I think I wanna start over».