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Beautiful Brooklyn. The release from the dark. Insane and bright.
Es gibt Bands, die den idealen Soundtrack zum wehmütig-sehnsüchtigen Katersonntag schaffen, die einen in eine wohlig-weiche Atmosphäre einlullen, irgendwo zwischen Weltschmerz und benommener Glückseligkeit, erfrischend altmodisch in der nicht ironisch gebrochenen Suche nach Harmonie. So eine Band sind Big Thief. Folkig-wolkige Melodien mit Indie-Einsprengseln legen das samtene Fundament, so dass sich der Gesang hauchzart in die schlanken, schlicht schönen Songs einbetten kann. Es ist alles gegeben für einen perfekten Katersonntag – nur ohne Kater und Sonntag!
Il y a des groupes qui réussissent à produire des ambiances musicales qui s’ajustent parfaitement aux dimanches douillets qui suivent les soirées de fêtes : Des morceaux pleins de nostalgie qui nous bercent agréablement et doucement. Ils se situent quelque part entre mélancolie et allégresse, sont rafraîchissants et un peu vintage dans leur quête d’harmonie, qui, néanmoins, n’est aucunement une dérive ironique. Big Thief est parmi ces groupes-là. Des mélodies aériennes avec des petites entorses « indé » forment un fondement de soie et permettent au chant de se faufiler finement dans ces morceaux minces et sobres. Tout est prêt pour atténuer une gueule de bois – mais sans dimanche ni gueule de bois !