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Einsam bis dreisam.

An der Wegkreuzung Tag/Nacht treffen sich die Wandererzähler und Roadtripper, um zu berichten, zu prahlen und zu beichten. Da kommt viel Baggage zusammen, wenn man wie Marisa Anderson jahrzehntelang mit offenen Ohren um die Welt tingelt und Folk etwa mit westafrikanischen Techniken vereint, oder das Gitarren-Drum-Getriebe des Gunn-Truscinski-Duos mit absorbierenden Jams immer wieder versucht, dem Morgengrauen doch noch zu entkommen. Ja und dort, am Rande der Nacht, steht die Lonesome Station, diesmal dreipolig und auf uns wartend, um die Story immer weiter und weiter zu erzählen. Egal ob solo, als Duo oder Trio, jede Station, verloren im spätsommerlichen Dunst, ist doch Teil eines Netzwerks, das alles verbindet.

À la croisée du chemin entre le jour et la nuit, les randonneurs et les excursionnistes se rencontrent, se vantent et se confessent. C’est ici que beaucoup de bagages s’accumulent, surtout quand on voyage à travers le monde avec des oreilles ouvertes comme le fait Marisa Anderson depuis des décennies, combinant du folk avec des techniques ouest-africaines, ou quand l’engrenage batterie-guitare du Gunn-Truscinski Duo essaie encore et encore de retarder l’aube avec des jam sessions absorbants. Oui et là, au bord de la nuit, se dresse la Lonesome Station, cette fois à trois pôles, qui nous attend pour continuer à raconter l’histoire, encore et encore. Que ce soit en solo, en duo ou en trio, chaque station perdue dans la brume de la fin d’été fait partie d’un réseau qui unit tout.