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19:30 Leith Ross
20:00 Helena Deland
21:00 Andy Shauf
The art of storysinging
Ein Name wie ein schlechter Spielfilm – oder ein Spielfilm mit schlechtem Ausgang, mit einem Protagonisten, der nicht mehr als ein Loser sein kann. Andy Shauf schüttelt angedichtete Attribute von sich ab und lässt seine Musik auf die Bühne, sein Cap sprechen. Unscheinbarkeit als Methode, durchschlagend brav, unerwartet cool. Der Kanadier bemüht Kammermusik auf eine andere Ebene, eine softe, verwunschene, mit Hut und Dach. Andere Dächlimützenträger aus dem Ahornland haben Zahnlücken, Andy Shauf füllt musikalische Gedächtnislücken, die sich bestens in die Erinnerung der Zuhörenden prägen. Aus dem Ahornwald stapft seine Landsfrau Helena Deland. Ihre Kompositionen geben weniger Halt als der Hauptact, Art-Pop lässt grüssen. Dafür versprühen die Überraschungsmomente umso mehr verhaltene bis euphorische Zuversicht.
Un nom comme un mauvais film – ou alors un film qui finirait mal, avec un protagoniste au destin de loser. Sur scène, Andy Shauf se débarrasse de tout attribut potentiel et laisse parler sa musique et sa casquette. Une apparence discrète comme méthode, une sagesse retentissante, un cool inattendu. Le Canadien rehausse la musique de chambre à un niveau à part, un niveau doux, enchanteur, avec un chapeau et un toit. D’autres porteurs de casquettes du pays de l’érable ont des trous dans la denture, Andy Shauf remplit des trous de mémoire musicaux qui s’impriment parfaitement dans les souvenirs du public. Sa compatriote Helena Deland sort de l’érablière. Ses compositions sont moins rassurantes que celles de l’artiste principal, art pop oblige. En revanche, les moments de surprise dégagent une confiance d’autant plus contenue, voire euphorique.
Text: Mario Corpataux