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Hot Leopardog / di Caprio / Psych yourself
Mit dem (Pferde)-Kopf durch die (Psychedelik)-Wand auf einem dornigen Weg: So gestaltet sich zumindest das Cover des letzten Albums des Freiburger Quintetts Leopardo. Und was findet sich dort, auf der anderen Seite? Eine bessere Welt? Sicher ist es eine bunte, aber auch eine ur-amerikanische, die auf britisch macht, oder doch eher umgekehrt? Es warten beschwingte Surf-Variationen, verblasene Country-Imitationen, Örgelchen-Miniaturen, mal schnellerer, mal langsamerer 60ies-Beat direkt aus der Garage – und immer alles in Lou-Reed-Memorial-Intonation, als ob Leopardo ein Praktikum bei Sandoz gemacht hätten.
On fonce avec la tête (de cheval) baissée contre un mur (psychédélique) sur un chemin épineux: C’est en tout cas ce que propose l’image de couverture du dernier album de ce quintette Fribourgeois nommé Leopardo. Et que trouve-t-on donc de l’autre côté? Un monde meilleur? Un monde coloré, certes, mais aussi un monde américain qui se veut britannique, ou plutôt l’inverse? On y trouve des variations de surf, des imitations de country, des miniatures d’orgues, des beats 60’s tantôt rapides, tantôt lents, tout droit sortis du garage – puis une intonation qui rend hommage à Lou Reed, comme si Leopardo avait fait un stage chez Sandoz.
Text: Mario Corpataux