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Bad Bonn und Pet Nacht präsentieren:
BZMC
emme
Takkak Takkak
Bassinä
Danon de Prés
ravyfairx/june:schade
Musique obscure, psyché, dance & dégustation bis sie die Zeit umstellen.
Early, experimental rave performance.
Steile These, aber kein bisschen zu gewagt: Obwohl an diesem Abend trotz sieben Acts nur ganz wenig Material auf die Bühne geschleppt werden muss, ist es doch ein Happening für Metal-Fans, aufgeschlossene Metal-Fans mit offenen Armen für Experimente im subtil harten und härteren Bereich, aber eben fast ohne leibhaftige Instrumente. Da wäre der Franzose Black Zone Myth Chant, der mit schwarz schon andeutet, was als langsamer Techno Metal durchgehen könnte – Soundsystem-Strategien der abgründigen Sorte. Oder die New Yorkerin emme, die schwarzes Rauschen zelebriert, sehr wahrscheinlich Scorn verehrt und düstere Lebensabschnitte theatralisch mit Core-Vocals wegschreit. Oder die indonesisch-japanische Freund-schaft Takkak Takkak mit Derwisch-Gesängen über ihrer Interpretation von asiatischen Weisen mit DiY-Instrumentarium. Bassinä spricht dann für sich – Zürideutsch vom Freiburger Cramatte.
Le pari est audacieux, mais pas du tout absurde: bien que ce soir-là, en dépit de sept concerts, il n’y ait que très peu de matériel à transporter sur scène, il s’agit bien d’un happening qui parlera surtout aux fans de métal – à des fans qui seraient ouvert·e·s d’esprit et partant·e·s pour des expériences dans les domaines de la dureté subtile et moins subtile, mais justement presque sans instruments à proprement parler. Il y a le Français Black Zone Myth Chant qui, avec le mot «black», suggère déjà ce qui pourrait passer pour une techno metal très lente – des stratégies de sound system du genre abyssal. La New-Yorkaise emme, qui célèbre le bruit sombre, qui vénère très probablement Scorn et qui, avec sa voix core, hurle de manière théâtrale pour exorciser les passages obscures de sa vie. Et l’amitié indonésienne-japonaise Takkak Takkak avec des chants de derviches tourneurs sur leur interprétation de mélodies asiatiques avec des instruments DiY. Bassinä, nul besoin d’expliquer le terme – c’est le Zürideutsch du Fribourgeois Cramatte.
Text: Mario Corpataux