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Hell is a place on earth

Um dem momentanen Zustand der Welt zu begegnen, gibt es eigentlich nur zwei Möglichkeiten: Resignation mit einhergehender Weltflucht, oder Wut. Wut bedeutet ja nicht unbedingt, dass man Politiker*innen erschiesst und Banken in die Luft sprengt. Dieses tiefe Gefühl kann auch in etwas Konstruktives wie Musik überführt werden. Die amerikanische Band Full Of Hell lebt das eindrücklich vor. Ihre No-Bullshit-Haltung spiegelt sich auch in ihren Kollaborationen wider, unter anderem mit der Doom-Metalband Primitive Man. Wenn dann noch eine sogenannte «Supergroup» wie END anklopft, räumen wir gerne Platz frei und lassen den Nightliner parken. END passen mit ihrem wütenden Hardcore zum Abend wie die Faust aufs Auge.

Pour faire face à l’état actuel du monde, il n’y a en fait que deux possibilités: La résignation accompagnée par la fuite du monde, ou la colère. En termes de colère, bien entendu pas besoin de buter des politiques ou de faire sauter des banques. Ce sentiment intense peut aussi être transformé en quelque chose de constructif – en musique par exemple. Le groupe américain Full Of Hell en est un exemple impressionnant. Leur attitude no-bullshit se reflète également dans leurs collaborations, entre autres avec le Primitive Man. Si en plus un soi-disant «supergroupe» comme END frappe à la porte, nous faisons volontiers la place et laissons le nightliner se garer. Avec leur hardcore enragé, END convient à la soirée comme un gant.

Text: Ivo Stritt

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