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Local Metal Vernissage
Metwein läuft über den Tresen und die neue Platte der Freiburger Band Akroasis: Es wird getauft – das zweite Werk der Fünf mit Probelokal in Kerzers. Der cleane Gesang weicht auf ihrem zweiten Album «Hubris» komplett dem Growling und Screaming von Mike Brügger (ex-Hedera und bestens bekannter Stammgast des Bad Bonn). Ein Donnerwetter eines Albums –, dick produziert von V. O. Pulver (Gurd) und durchtränkt von griechischer Mythologie – das Musik quasi in Wetterstimmungen abbildet: Melodic Death Metal mit melodiösen Gitarrensoli bis zu thrashigen Parts. Noch wetteraffiner kommen die Berner Prancing Rhinos daher. Zitat: «... im selben Moment melodisch-ästhetisch und ausgeklügelt ... progressiver Nu-Metal ..., doch im nächsten Augenblick klingt es wie ein Death Metal-Crossover mit Einflüssen von Rap und Trip-Hop». Eine klare Wetterprognose machen hingegen die regionalen Helden von Distant Past rund um Adriano Troiano und Jvo «Jay Jay» Julmy: klassischer Heavy Metal ohne Spuren moderner Sounds oder Synthesizer. Klare, sägende Gitarren, schnell stampfende Drums, Maschinengewehrbass und schriller Gesang, genau wie in den glorreichen Tagen. Refrains zum Mitsingen, headbangende Riffs und rasante Melodien.
L’hydromel coule sur le comptoir et dans les sillons du nouveau disque des fribourgeois Akroasis. Nous vernissons le deuxième album du quintette dont le local se trouve à Chiètres. Sur la platine, «Hubris», le chant à la voix claire cède la place aux grognements et cris de Mike Brügger (ex-Hedera, plus connu stamm du Bad Bonn). Un tonnerre de disque, produit par V.O. Pulver (Gurd) et imprégné de mythologie grecque, dont le temps orageux semble avoir inspiré la musique: death métal mélodique avec des solos de guitare et des parties trash. Prancing Rhinos, de Berne, semblent quant à eux plus incertains niveau météo. Citation: «... à la fois mélodique, esthétique et sophistiqué ... du nu-metal progressif ... mais avec des fulgurances death metal crossover rap et trip hop». Les héros du coin, Distant Past avec notamment Adriano Troiano et Jvo «Jay Jay» Julmy, sont eux très clairs au niveau du des prévisions météorologiques: un bon heavy metal classique, sans sonorités modernes ni synthétiseurs. Guitares sciantes, batterie effrénée, basse mitraillette et chant strident exactement comme il se doit. Refrains à reprendre en chœur, riffs à se tordre la nuque et mélodies endiablées. Comme lors des plus beaux jours de gloire.
Text: Mario Corpataux