Ćⓞιl𝐆ⓤ𝔫𝓼, w𝓞ⓛ𝐟έŕ

Magic Metal

Coilguns kann man nicht oft genug live sehen: Pures Noise-Chaos im besten Sinne. Für zarte Gemüter fast zu sehr: Dereinst flehte ich angeheitert Drummer Luc Hess geradezu an, doch ab und an einen Vierviertel zu spielen. Er war – nachvollziehbarerweise – nicht sehr rezeptiv (vulgo «genervt»); aber siehe da: Die neuen Songs beweisen vermehrt ein tolles Gespür für eingängige Hooks und mehr Post im Punk. Im Doppelpack mit Wolfer, dem shoegazigen Neuzugang zum bandeigenen Label Hummus Records, zeichnet sich ein grossartiger Abend in allen Facetten des Lärms ab.

On ne se lassera jamais de voir Coilguns sur scène: Un chaos pur de noise, dans le meilleur sens du terme. Presque trop pour les âmes sensibles: Une fois, légèrement arrosé, il m’est arrivé de supplier le batteur Luc Hess de se permettre au moins un quatre-­quarts de temps en temps. Il n’était pas très réceptif («agacé» diront certains). C’est compréhensible. Mais remarquez: les nouveaux morceaux montrent un flair croissant pour des hooklines accrocheuses et pour plus de post dans le punk. En duo avec Wolfer, nouveau venu shoegazé du label du groupe, Hummus Records, c’est une grande soirée qui s’annonce. Une plongée dans les mille facettes du bruit.

Text: Thomas Jenny

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